lundi 7 août 2000

Edéa

Le trajet entre Yaoundé et Douala comporte quelques agglomérations, la plus grande est Edéa, la ville lumière; elle hérite ce nom du barrage hydroélectrique qui y est construit et qui ravitaille tout le térritoire national en énergie électrique.
Nous arrivons à Edéa la nuit tombée, le bus fait un arrêt, ramassage oblige, quelques passagers en partance pour Douala grimpent dans le bus et prennent place, quelques vendeurs à la sauvette aussi, harcelant les passagers de leurs gourmandises aux milles odeurs. La spécialité locale est "le mintoumba", c'est de la pâte de manioc mélangée à de l'huile et du piment, enveloppée dans des feuilles et cuite à l'étouffée, je m'abstient d'en acheter, me contentant d'avaler de la salive.
Le bus repart finalement après un bon quart d'heure d'arrêt, avec la pénombre, on ne jouis pas totalement de la vue sur le pont sur la sanaga, ni de celle sur le barrage hydroélectrique. Nous arrivons au poste de péage, le deuxième depuis le point de départ, bien qu'isolé du centre ville, il y a de l'activité ici, beaucoup de commerçants; on remarque très vitre qu'on est en pays Bassa, le dialecte parlé ne trompe pas.
Le péage franchi, le bus entame sa dernière ligne pour Douala, entre ces deux villes il n y a pas d'autres agglomérations, donc pas d'arrêt. Le ronflement assourdissant du bus déchire la nuit silencieuse et ses phares tels une épée déchirent l'obscurité... Nous sommes encore en vie!

Aucun commentaire: