dimanche 23 mai 2010

A journey in Brazza

J'ai fait un petit tour du coté de Brazzaville, question de changer un peu d'air. Je me demande bien à quoi servent les frontières nationales, je m'y suis senti comme chez moi à Douala; Bon, la vie y est un peu plus cher quand même.





LA VILLE
Comme ses capitales soeurs d'Afrique noire, Brazza dans le domaine urbanisation est encore marquée par son lourd passé colonial, hormis de nouveaux bâtiments flambant neufs, la plupart des bâtisses datent de l'époque coloniale. Le découpage parcellaire n'a point évolué, la ville ne s'est adaptée ni au progrès ni à l'explosion démographique.
Les rues sont étroites et seuls les axes principaux sont bitumés.
Il y a aussi beaucoup de monuments à Brazza, presque chaque carrefour comporte quelque chose! monument de ceci par ci, monument de cela par là...

Ici le taxi est vert !
Mausolée de Savorgnan de Brazza, fondateur de Brazzaville et Léopoldville.

Monument en hommage à l'Abbé Fulbert Youlou, premier président du Congo indépendant.
Ce qui se remarque aussi, c'est les multiples chantiers qu'il y a dans la ville, des constructions dévastées par la guerre qui sont renovées, de nouveaux immeubles construit par des chinois.
Même à l'aéroport de Maya-maya, on y construit un nouveau terminal, l'architecture crache grave! signé la chine!
Nouveau terminal en chantier de l'aéroport international de MAYA-MAYA.


Rue de Brazzaville
Comme tout globe trotter qui se respecte, il faut pouvoir se fondre dans la masse! Facile, coté couleur c'est déjà fait, il reste le problème de l'accent, un camerounais ça se repère à l'accent, tout comme un sénégalais, un malien, un mauritanien etc.
En somme, Brazza comme la plupart des capitales d'Afrique est un grand mélange de diverses identité et origines, les étrangers n'ont aucun problème, à condition de rester correct, comme partout ailleurs.

Je suis descendu dans un petit hôtel assez cool du coté de l'avenue de la paix, en pleine rénovation (prétexte que j'ai utilisé pour avoir les meilleurs prix).


Hôtel de la paix (bâtiment vitré au bout)


AARON
En fin d'après midi, j'ai eu envie de me balader un peu, mon séjour ici est court autant en profiter au max. Je sors dans la rue et emprunte un taxi, il sont vert ici et ne fonctionnent qu'à la course, qui comparée à Douala coute plutôt la peau des fesses! Je m'y attendait un peu, donc je ne suis pas surpris.
Le taximan s'appelle Aaron, il a tout de suite compris que j'étais un camerounais, putain d'accent! Je ne vous cache pas que j'ai flippé un peu, surtout que je lui ai clairement dit que je suis nouveau dans la ville que j'aimerai découvrir. A Douala, si vous tombez sur un brigand en étant dans ma situation de nouveau, vous êtes cuit! arrêtons les comparaisons, Aaron est un gars très sympa et il s'est donné la mission de me vanter son beau pays et sa belle ville Brazza, il parle beaucoup et je l'écoute très attentivement.
En un tour de ville, j'en sait plus sur Brazza, ses investisseurs, le cours de la vie et bien d'autres choses qu'un Congolais de Pointe Noire.
On fait plein de tours et la nuit est déjà tombée, j'ai faim, lui aussi d'ailleurs; il est 7h du soir et il doit aller "déposer" le taxi. Aaron n'est pas propriétaire de son véhicule.
On fait un tour chez lui, il se change, me présente sa femme et sa fille, puis on ressort.
Contrairement à Douala (pourquoi suis-je toujours en train de faire cette foutue comparaison?), Brazza ne regorge pas de "rues de la joie", pour se faire une bonne braise en plein air ici c'est comme chercher des poux sur un crane de chauve. Le coin le plus célèbre est à Poto-poto...

L'ELECTRICITE
La fourniture électrique ici est catastrophique, moi qui me plaignait des délestage à Douala, ici je suis servi ! en une semaine, le record de temps passé avec le courant en continu n'a pas dépassé 12 heures !!! je suis ahuri! imaginez l'impact sur l'économie ! ce sont les vendeurs de générateurs qui font de belles affaires.

BRAZZA BY NIGHT
A brazza quand il n y a pas de coupure de courant, il est très agréable de se promener la nuit, attention, uniquement dans les rues du centre ville!
Tout est éclairé et beau. Le niveau d'insécurité est plus bas qu'à Douala, estimation faites d'après les commentaires de mon taximan.
Pour les "secteurs de vie", le rayon critique se limite au centre ville, il y a des snack bars assez design, des night-clubs et quelques pubs ouverts.
Mausolée de Savorgnan de Brazza la nuit

Le renouveau snack bar, appartenant à un camerounais.
La nuit, y a plein de blancs qui viennent prendre un pot ici et chasser quelques belle de nuit.

Le ministère des relations extérieures (en face du palais du peuple)

BOYOMA BOYOMA, le night club ou j'ai eu ma dose de rumba!

A Brazza, dans les night clubs on ne joue que de la musique congolaise, c'est vrai que le répertoire est très grand, mais pour un étranger comme moi qui ne comprend rien à la langue, au bout de quelques dizaines de minutes, ça devient pénible... très pénible !
Tout est en lingala, même les coupé décalé !!! eh oui !
Si vous voulez un autre régistre, allez au club 123, un boîte d'expatriés blancs qui dansent la pop avec les mains avec des filles sur les tables, vous risquerez d'y rencontrer un fils ou un cousin du président sous forte escorte policière.


MANGER A BRAZZA
Rien de compliqué, juste que c'est 3 fois plus cher qu'à douala...
il y a des spécialités locales que je n'ai pas du tout aimé, donc, rebelotte !


Au restaurant le nénuphar, un plat de kédjénou, comme à Abidjan.

Dans un petit resto chinois aux bougainvillées (haricots verts avec viande hachée accompagné de riz)
Au renouveau, un plat classique (vaudrait mieux être prudent)

Y avait pas 36 mille façons de savoir quelle est la boisson la plus en vue ici, alors, à votre santé !
Un resto de Bawé au centre ville, le Corse
en bonus, une toyota avensis qui a cramé devant mon hôtel, non, ce n'est pas un attentat, juste un chauffeur négligeant qui n'a rien compris du rôle d'un extincteur dans une voiture !

1 commentaire:

Unknown a dit…

j'attendais plus de ton blog! je crois que finalement tu n'as pas exposé ton talent.